Les villes se ressemblent toutes. Elles ont le même mobilier, la même matière, les mêmes caméras, comme « des paysages de cartes postales traversés sans fin » de Guy Debord. Leurs images ne permettent plus de les reconnaitre et ce qui fait point de repère n'est plus présent dans la ville mais dans ses images pré-existantes.

La ville piège le regard, elle est comme la réalité définie par Clément Rosset :« trop pleine d’images, de renvois, de reflets : sa teneur en réel se diluant sans cesse dans le jeu de la réplique et dans l’espace du point de vue ». Ces images particulières prennent ce point de vue et tentent de faire un pas de côté pour créer une perte qui permettrait de faire craquer le vernis de la ville ; de distinguer le double du réel.